Ce fut seulement au début de 2004 que Jacques Maniez me mit au courant de tout ce qu’il savait de cette affaire. Puis, je lui suggérai d’obtenir de M. Tanguy de Butler, une lettre dans laquelle il certifierait que tous les éléments ci-dessus décrits sont authentiques. Jacques lui passa donc un coup de téléphone. Quelques jours plus tard, il reçut une lettre datée du 12 mai 2004 dans laquelle l’ancien directeur de clinique confirme tout ce qui vient d’être précisé, ce qui validait bien l’incident. Voici le texte de sa lettre :
« Monsieur,
« Pour faire suite à notre dernière conversation, voici ce que je connais de cette affaire concernant cette femme qui a été admise à la clinique dans des conditions étranges.
« Les faits se sont déroulés à la fin des années 20.
« Une jeune femme de nationalité anglaise ayant eu un accident de voiture à Dreuil-lès-Amiens, localité proche de cette ville, située sur la route Calais-Amiens, est admise à la Clinique Victor Pauchet, alors dirigée par mon grand-père, le docteur Victor Pauchet, pour, d’après le registre de salle d’opérations, des plaies au visage. Elle est enregistrée sous le nom de SMITH.
« Mon grand-père, intrigué par la couleur de son sang qui a une couleur bleuté ordonne une analyse de ce sang et à la surprise d’apprendre qu’il n’appartient à aucun groupe connu.
« Comme il est tard, il fait coucher la patiente et lui donne une garde de nuit pour la surveiller. Cette garde s’endort, ce qui ne lui arrive jamais, et à son réveil constate que la personne a disparu.
« Le véhicule accidenté avait également disparu lorsque le dépanneur est venu pour le prendre en charge.
Voici les faits tels que j’en ai eu connaissance par la suite, n’étant pas né à cette époque-là.
« Espérant, par cette relation des faits, avoir répondu à votre attente, je vous prie de croire, monsieur, en l’expression de mes meilleurs sentiments.
« Tanguy de Butler ».Autres éléments intrigantsUn autre cas en AfriqueLa dernière coïncidence se produisit quelques jours après que Jacques Maniez m’eût informé de tous les détails de cet incident. Le 2 février 2004, M. Alain Sider, résidant à Caen, un cousin éloigné dont j’ignorais l’existence, m’envoya une lettre dans laquelle il émettait le souhait de me rencontrer. Il avait lu mes livres et obtenu mon adresse avec mon éditeur. Il vint me voir en juin 2004, et durant nos conversations, il prétendit avoir lu dans un hebdomadaire français, il y a environ trentaine d’années, une information concernant… un cas de groupe sanguin inconnu découvert en Afrique du Sud, sur un homme ayant également disparu dans d’étranges circonstances dans l’hôpital où il se trouvait. Toutefois, il ne se souvient pas avoir noté quelque chose d’anormal relatif à la couleur de son sang. Toutes ces coïncidences sont probablement dues au hasard, mais certains lecteurs pourraient considérer cette situation sous un autre angle, en particulier lorsqu’ils apprendront que j’ai vu un ovni en 1954, et que Jacques Maniez en a vu un aussi en 1950.
Plus tard, j’écrivis à M. T. de Butler, afin de clarifier cette discordance à propos de la date de l’incident citée par Daniel Réju : septembre 1932. Le 6 juillet 2004, M. T. de Butler téléphona à mon domicile pour me dire qu’il pensait qu’il s’agissait d’une date se situant entre 1925 et 1930. Il me promit aussi de faire une recherche dans les archives de la clinique, afin de retrouver le registre des admissions n°3 qu’il avait montré à Jacques Maniez en 1979. Malheureusement le 19 juillet, il fit savoir qu’en dépit d’une longue fouille, il avait constaté que ce document avait disparu. Durant notre conversation au téléphone, M. T. de Butler me donna une autre information importante. En 1977, les Gendarmes d’Amiens revinrent à la clinique pour collecter un maximum de renseignements sur cette étonnante affaire. Ils prétendirent faire une enquête à la demande d’une « dame de Toulouse », selon les propres mots de M. T. de Butler. Si cette « dame de Toulouse » avait été une personne privée, jamais les gendarmes ne se seraient dérangés. Je pense qu’elle était probablement membre d’un organisme français étatique. Comme le CNES est basé dans la ville de Toulouse, et qu’en 1977 fut créé le GEPAN en son sein, afin de collecter et d’analyser les rapports d’observation d’ovni, elle devait faire partie du CNES. Il s’agissait sans doute de la secrétaire du GEPAN, créé par M. Claude Poher en 1977, service qui est devenu le SEPRA en 1988 dirigé par M. Jean-Jacques Velasco. Notez que M. J. J. Velasco a publié un livre en 2004, dans lequel il admet que les ovnis sont des phénomènes physiques réels et d’origine extraterrestre (OVNI : l’évidence, éditions Carnot, Paris). Cette affaire reste donc encore sous investigations.
Plusieurs pistes de rechercheLa légende des Dieux sumériensJe signale au lecteur à toutes fins utiles, que selon certains auteurs non spécialisés sur les phénomènes ovnis, les anciens « dieux » sumériens, censés avoir créé l’Humanité, auraient eu un sang de couleur bleue. Ces mêmes sources précisent que les prétendus croisements entre Dieux et femmes mortelles auraient été à l’origine des lignées royales qui régnèrent bien avant le déluge. Plusieurs versions de la création de l’espèce humaine se sont propagées en Mésopotamie. Cette diversité est due au fait que plusieurs ethnies se sont succédé, chacune reprenant la même légende en y introduisant des modifications selon ses propres critères religieux. L’un de ces récits indique que l’humanité fut créée avec le sang d’un dieu sacrifié, et une autre en mentionne deux. Du reste, les civilisations anciennes d’Egypte et d’Amérique latine ont souvent représenté leurs « dieux » avec la peau bleu clair. Voici une citation extraite d’un livre de William Bramley, The Gods of Eden, p. 233, qui va dans ce sens :
« Les écrits Sumériens déclarent que les premiers rois humains sur Terre étaient les rejetons des Gardiens "divins" qui se croisèrent avec des femmes humaines. Ainsi naquit l’idée de "sang royal" et l’importance de maintenir une lignée royale au sang pur identique à celui des ancêtres […] Chose intéressante à noter, certains anciens Gardiens "divins" ont été décrits comme ayant soit une peau bleue, soit ayant un sang bleu […] Un être humain à sang bleu paraît être un label de supériorité au sein de notre espèce ». La curieuse facilité avec laquelle cette femme disparut dans la clinique sans la moindre trace de serrures forcées, et après la neutralisation d’une infirmière diplômée d’Etat expérimentée, semble indiquer qu’une ou plusieurs personnes de son espèce sont intervenues. Mais, avec quels moyens ? Ou peut-être que cette créature disposait d’une faculté propre lui permettant de disparaître comme le font des « aliens » lors de rencontres rapprochées du 3è et 4è types. Je ne peux pas expliquer la véritable nature de cette femme mais je suggèrerai cinq possibilités éventuelles :
1 - Un mutant de notre espèce ?
2 - Une créature extraterrestre, dont l’espèce vit parmi nous depuis de nombreux siècles et millénaires ?
3 - Un être issu d’une autre dimension ou d’un univers parallèle ?
4 - Une femme de notre futur ?
5 - Un leurre matérialisé très sophistiqué et temporaire créé par une intelligence inconnue responsable des apparitions et disparitions du domaine paranormal et des phénomènes ovnis ?
Vers une manipulation extraterrestre ?
J’ai une préférence pour le dernier choix cité, à cause du fait que ces coïncidences signalées auparavant sont vraiment étonnantes, comme si cette intelligence était désireuse que cet incident soit connu des ufologues. N’oubliez pas que de nombreux cas d’entités matérialisées à l’image d’êtres humains sont connus dans le spiritisme et l’ufologie (Esprits matérialisés, occupants d’ovnis, Hommes en noir, etc…). Par exemple dans les années 1870, le physicien anglais William Crookes a été en mesure de vérifier scientifiquement la matérialité temporaire d’une entité nommée Katie King. Tous ces leurres seraient planifiés dans différents lieux et temps, afin de susciter des croyances mythiques de tous genres, et de permettre à cette intelligence inconnue de tirer un probable profit de notre espèce. Attention, ce n’est qu’une simple supposition de ma part, pas une certitude. Aussi, le lecteur qui n’est pas au diapason avec ma façon d’interpréter cette affaire peut choisir une autre explication en fonction de son propre univers conceptuel.
Jean SiderPour en savoir plusL’affaire de la femme au groupe sanguin inconnu figure dans le chapitre VI de mon nouveau livre : « Ovnis et créateurs de l’Humanité », éditions JMG, Tel : 03.22.90.41.03.[/b]
Sources : Monde Inconnu [center]