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 Le secret de la corde indienne...

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Monsterman
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MessageSujet: Le secret de la corde indienne...   Le secret de la corde indienne... Icon_minitimeJeu 6 Sep - 16:11

Le secret de la corde indienne... Le_sec10« Les faits meurent, mais les légendes survivent ». Cet adage s’applique particulièrement bien au mystère de la corde indienne : un fakir fait se dresser une corde dans le vide, puis un jeune garçon l’escalade… Une énigme qui a la vie si dure qu’on s’interroge encore aujourd’hui pour savoir s’il s’agissait d’un vrai prodige oriental ou bien d’une ‘jonglerie de foire’. Le point sur cette étrange affaire avec le Monde de l'Inconnu.

Tour de magie ou miracle oriental ?

« L’intelligentsia savante incrédule et sceptique s’employa coûte que coûte à fournir à ce miracle, difficilement attribuable à quelque état supérieur de conscience, des explications visant à le normaliser »

« Un vieil Hindou entra un matin dans le camp. Il portait un petit panier, une longue corde assez épaisse sur l’épaule et deux petits garçons l’accompagnaient… Il jeta subitement l’une des extrémités de la corde en l’air : celle-ci resta rigide, sortant de sa main, comme tirée vers le ciel par une autre main invisible. Un des garçons grimpa le long de cette corde, à la force des poignets… Je l’ai vu, je vous l’affirme ».

Tour de magie ou miracle oriental ?
Telle est la première phase du fameux “tour de la corde pendue” racontée par un sergent du régiment anglais des East Surreys, publiée en 1919 par le Daily Mail, et qui intrigua tant l’Occident. « Le maître rappela à trois reprises le garçon monté en haut de la corde, mais n’obtint pas de réponse. Il se saisit alors d’un couteau, grimpa le long de la lanière et disparut à son tour. Puis il jeta d’en haut sur le sol la main du garçon, ensuite son pied, puis l’autre main, puis le tronc et enfin la tête… » (récit d’un géographe marocain, Ibn Batouta, datant du milieu du 14ème siècle). Après cet exercice de tronçonnage rendu plus spectaculaire par des giclées de sang, se déroule le clou du spectacle, à savoir le ‘raccommodage’ de l’enfant : « Le magicien ramassa les morceaux et les réunit sous sa robe. Peu de temps après, il souleva sa robe et le petit garçon en sortit intact, sous les yeux de tous » (emprunté au témoignage d’un prince hindou). Ce ‘miraculeux événement’ de la corde indienne, tel que décrit ici, le fut pour la première fois par Marco Polo, mais on a affirmé qu’il existait en Inde il y a plus de 1000 ans ! Des voyageurs contemporains en pays exotiques du début du 20ème siècle en ont rapporté la description, mais souvent beaucoup de temps s’était écoulé entre le moment où ils ont assisté à la performance de la corde indienne et celui où ils l’ont relatée, si bien qu’on les a taxés d’exagération. Il est vrai que la corde pendue du ciel avec le dépeçage d’un enfant suivie de sa résurrection a placé le prodige au rang de miracle oriental du plus étonnant effet. N’y fallait-il pas voir là une variation sur les deux thèmes classiques mythiques du cordon astral reliant le ciel à la terre et de la résurrection d’entre les morts ? Pas étonnant que le mythe soit devenu aussi fameux…
Le secret de la corde indienne... Tour_d10

Des tentatives d’explications rationnelles...

Mais la célébrité n’est pas un gage d’authenticité, même si la première photo en fut publiée dans le Strand Magazine en 1919. Un enfant qui grimpe à une corde suspendue à rien, en l’air, et un fakir qui rassemble les membres épars d’un être humain écartelé pour le reconstituer ensuite, vivant comme si de rien n’était, voilà qui constituait assurément un défi au rationalisme occidental lancé par le folklore oriental. L’intelligentsia savante incrédule et sceptique s’employa coûte que coûte à fournir à ce miracle, difficilement attribuable à quelque état supérieur de conscience, des explications visant à le normaliser. La corde devait sans doute contenir en son intérieur un mécanisme secret apte à la raidir dans certaines conditions. Un magicien allemand, Erik Jan Hanussen, suggéra ainsi que cette armature était peut-être constituée de vertèbres de chèvres ! Pour justifier cette rigidité, un physicien de Manchester imagina qu’elle était constituée de petits bâtons de bois reliés entre eux et maintenus en équilibre grâce à la dextérité de la main ; un peu comme un bâton qu’on maintient sur un doigt, mais à la puissance x... Bernouilli, mathématicien suisse, fit de savants calculs pour déterminer la longueur minimum du bâton unitaire pour en faire tenir le plus grand nombre, l’un au bout de l’autre. De là à permettre à un gamin de s’y hisser et de disparaître tout en haut... On parla plutôt d’un singe rasé habillé comme un enfant… Un artiste du cirque Apollo supputa qu’un fil invisible, fait de cheveux humains et de boyaux de chats (sic), devait être tendu au-dessus du fakir et que la corde y était suspendue tout simplement par un crochet lancé à la volée. Un peu comme ces petites figurines modernes qu’on voit danser sur les trottoirs des villes au son d’un disque de musique rythmée.

… mais le mystère demeure !

Paul Heuzé, dans la campagne qu’il mena contre les « Fakirs, fumistes & Cie » (titre de son livre publié en 1926), s’interrogeait : « Si un individu a le pouvoir de faire tenir une corde en l’air, contrairement à toutes les lois physiques, alors il n’a pas besoin du tout de corde, et il n’a qu’à s’élever lui-même tout seul dans les airs ! » (lévitation). Quant aux abattis sanglants précipités au sol, ils sortaient manifestement d’une boucherie quelconque, les hurlements étant là uniquement pour faire naître l’horreur chez les spectateurs. Les magiciens, y voyant un vulgaire tour de prestidigitation, se sentirent obligés de s’attaquer, eux aussi, au ‘truc’ de la corde indienne. Ils inventèrent diverses méthodes pour tenter de le reproduire selon leur technique : fond constitué entièrement de glaces, escamotage, faux charmeur de serpent… mais chacune de ces solutions faisait appel soit à une estrade, soit à l’obscurité. Or ces deux éléments sont absents du décor habituel de la corde indienne, normalement dressée en extérieur et en plein jour. Dans ces conditions, la célèbre performance fut donc déclarée « impossible à reproduire », même par un grand illusionniste comme Maskelyne. De grosses récompenses furent offertes à qui reproduirait le ‘tour de la corde’ : de 500 à 10 000 livres sterling, sans résultats.

Une énigme qui résiste au temps

La thèse de l’hallucination collective trouva là aussi une source d’alimentation qui aboutit, cependant, à démontrer son inanité. Il s’avéra en effet que le mesmérisme, l’hypnose, ne permettent pas de suggestionner ainsi une assistance. Même l’hypothèse de vision hallucinatoire sous l’emprise de drogue fit long feu, ainsi que la suggestion mentale collective. Cela n’empêcha pas F. De Croisset de décrire l’expérience comme une hallucination lorsqu’en ayant été le témoin en compagnie d’une certaine Dorothy, cinéaste amateur, celle-ci s’était écriée : « Quelle chose merveilleuse ! », avant de constater amèrement qu’il n’y avait rien sur ses films. Mais les plaques photos hallucinées obtenues par un certain Holmes condamnèrent irrémédiablement cette échappatoire : on n’hypnotise pas la pellicule ! En désespoir de cause, on suggéra alors que le tour avait été monté par les Britanniques colonisateurs, dans le but d’encourager le recrutement d’autochtones dans leur armée. Mais voilà qu’en juin 2001, une étude de la SPR (Society for Psychical Research) prétend fournir la clé de l’énigme : le mystère de la corde indienne serait résolu du fait même de son inexistence ! « Un témoignage douteux peut créer et maintenir la croyance en un phénomène non existant. Une légende construite par l’Occident en quelque sorte » argumente la revue.
De notre point de vue, nous y voyons là une tentative réductionniste désespérée qui pourrait bien, un jour, s’appliquer à beaucoup d’autres questions... Une sorte de jet d’éponge de la part des chercheurs de solutions rationnelles à tout prix.

M. Granger.
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